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4ème de couv’

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Elisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse, on le presse de questions sur sa future paternité. Mais quand on lui demande s’ils ont déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la petite assemblée dans le chaos.

 

Mon avis

Je suis contradictoire. Alors que je me plains que certains Amélie Nothomb sont trop dialogués, je me mets à lire une pièce de théâtre. Allez comprendre.

 

L’humour du personnage principal, Vincent, est noir, mordant et tourne au 5ème degré mais il est irrésistible. Les répliques fusent. J’aimerais pouvoir avoir une telle répartie dans la vie de tous les jours.

 

Les personnages ont des caractères bien marqués et surtout bien différents. Tous (rôles masculins et féminins) ont une place intéressante dans la pièce.

 

Le ton monte rapidement. L’intrigue ne met pas trois plombes à se mettre en place. Les rebondissements sont nombreux. Peut-être un peu de longueur en fin de pièce lors de la dispute ente Vincent et Claude.

 

Le thème de la pièce est un bon sujet de réflexion : Est-ce que notre prénom définit ce que nous sommes ?

Prenez mon prénom par exemple (en tout égocentrisme oui) : Loreleï. Mis à part qu’à chaque nouvelle rencontre je dois donner un cours de linguistique pour que la personne le prononce correctement, ce qui peut quelques fois susciter chez moi un peu d’énervement, étudions son origine.

Vous avez le choix entre La Loreleï d’Allemagne qui est une sirène et qui bien assise sur son rocher chante et ensorcelle les marins pour qu’ils viennent s’échouer sur le dit rocher. Sinon vous avez la chanson Loreleï Sebasto Cha de Hubert Felix Thiéfaine où notre belle Loreleï est une prostituée ma foi fort sympathique. Pour plus de détails, je vous laisse aller consulter les paroles que vous trouverez ici.

Donc, vous me prédisez quoi dans ma vie future ? ^^

Trêve de plaisanteries, je suis quand même super fière de mon prénom qui au moins ne s’oublie pas !

 

Etant une fervente pratiquante de théâtre, j’aimerais beaucoup jouer cette pièce. 

 

 

Et sur grand écran, ça donne quoi ?

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La pièce a été adaptée au cinéma en 2012. Les acteurs entre la pièce et le film sont les mêmes mis à part le personnage de Pierre.

 

J’ai donc vu le film avant de lire la pièce mais comme je l’ai déjà dit, cela ne me gêne pas du tout de connaître d’avance l’histoire. Au contraire, je pense que ça a été un avantage de l’avoir vu avant. Je pense avoir plus apprécié les répliques parce que j’avais « le ton » dans la tête, et que je m’y attendais.

 

J’avais beaucoup aimé le film. Et maintenant que j’ai lu la pièce, les deux sont presque identiques.

 

Beaucoup de personnes (critiques cinéma ou personnes lambda) ont reprochés au film d’être trop statique, trop coincé dans l’appartement mais la mise en scène est assez logique puisque c’est l’adaptation d’une pièce de théâtre. La même critique aurait pu être faite au « dîner de cons », comme à tous les huis clos, mais ce n’est pas le cas.  En tous les cas cela ne m’a absolument dérangée et le jeu des acteurs étaient très bien. Bruel est parfait pour jouer Vincent.

 

 

La citation de la fin

Il y a tellement plein de bonnes répliques dans cette pièce. J’ai quand même réussi à en choisir une parmi toutes.

  • Elle fume ?
  • Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? C’est la seule femme que je connaisse qui ait commencé à fumer pendant sa grossesse… Stress prénatal.
  • […] Il risque d’être tout petit !
  • Eh ben il sera jockey.

 

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