Dôme roman 1 - Stephen King

4ème de couverture : Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

Résumé

Un matin d’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Jim Rennie, deuxième conseiller de Chester Mill, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran d’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

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Mon avis

Difficile pour moi de ne pas spoiler en donnant mon avis, rester au dessus du récit tout en vous donnant les détails nécessaires pour vous donner envie de le lire.

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Ce tome porte principalement sur les conséquences sociales et politiques du dôme. On se doute bien de ce que peut devenir une ville coupée du monde : prises et abus de pouvoir illégitimes, immunités des dirigeants, etc. Mais on ne s'imagine pas que cela puisse autant dégénérer.

Pour le "héro" de l'histoire, Barbie, un ancien militaire à la retraite reconverti en cuisinier dans un resto-bar, je vous avoue que je ne voyais pas comment, par quel miracle, il pourrait se sortir de ce guêpier.

Le récit est un tas d'embrouilles, un sac de nœuds infini qui ne fait que grossir au fil des pages. Vraiment, rien ne se résout, tout ne fait que se compliquer.

Fur et à mesure, des conséquences environnementales, écologiques et sanitaires se font sentir.

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La scène de viol m'a bloquée dans le récit. Je l'ai trouvé d'une grande violence (je dis pas qu'il y a des viols sans violence, qu'on soit bien d'accord). D'ailleurs de manière générale, j'avais des difficultés à avancer dans le récit parce qu'il y avait des passages vraiment "trop". Trop abusé (au sens abus de pouvoir), trop violent, trop tyrannique, trop tout seul contre tous, trop d'impunité, trop sordide, bref, trop horrible.

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Pour moi, Stephen King est synonyme de récit surnaturel du type esprit, extraterrestres, etc. Bien que la piste "technologie venue d'une autre galaxie" semble primer, on a pas encore d'indices sur l'origine de dôme. On ne sait pas ce que c'est, point.

Le récit n'a pas de fin nette à proprement parler. Le second tome se fait rapidement appeler. Bien que l'intrigue évolue pas mal dans ce premier tome, je ne vois pas comment l'histoire peut se poursuivre et se conclure dans un seul autre tome. Je sens bien que tout va se précipiter.

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Dôme est l'occasion d'une réflexion sur le totalitarisme, la tyrannie et la nature humaine dans toute sa splendeur (soumission à l'autorité, mégalomanie, violence, manipulation et démagogie). On peut en effet dire que le deuxième conseiller est l'archétype du mégalomane et du démagogue réunis.

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